Voici le roman le plus vendu de l’été en Belgique, et l’intrigue va vous surprendre
Alors que la rentrée approche, et avec elle son lot de nouvelles sorties littéraires, Paris Match s’est penché sur les livres qui ont eu du succès auprès des Belges durant les vacances. Filigranes, la grande librairie du centre de Bruxelles, nous a donc confié sa vente la plus populaire cet été, au rayon des romans. Il s’agit du premier livre du journaliste et historien Philippe Collin, “Le barman du Ritz”.
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L’histoire de Frank Meier, barman durant la guerre
Ce roman raconte l’histoire de Frank Meier, qui fut barman au grand hôtel Ritz durant la Deuxième Guerre mondiale. À force de recherches et d’abord pour son intérêt personnel, Philippe Collin a retracé l’histoire de cet homme méconnu de tous, qui a forgé sa renommée de barman aux États-Unis avant d’entrer au Ritz en 1921. Il est devenu pendant la guerre “ce mec qui était en première ligne, qui savait tout“, car toutes sortes de personnes se rencontraient sous ses yeux, comme l’explique l’auteur à La Libre. Frank Meier a surtout réussi à échapper à la Gestapo, car ses clients – des officiers allemands aux résistants, en passant par les célébrités de l’époque – ne savaient pas qu’il était juif.
En voici le synopsis :
“Juin 1940. Les Allemands entrent dans Paris. Partout, le couvre-feu est de rigueur, sauf au grand hôtel Ritz. Avides de découvrir l’art de vivre à la française, les occupants y côtoient l’élite parisienne, tandis que derrière le bar oeuvre Frank Meier, le plus grand barman du monde.
S’adapter est une question de survie. Frank Meier se révèle habile diplomate, gagne la sympathie des officiers allemands, achète sa tranquillité, mais aussi celle de Luciano, son apprenti, et de l’énigmatique et troublante Blanche Auzello. Pendant quatre ans, les hommes de la Gestapo vont trinquer avec Coco Chanel, la terrible veuve Ritz, ou encore Sacha Guitry. Ces hommes et ces femmes, collabos ou résistants, héros ou profiteurs de guerre, vont s’aimer, se trahir, lutter aussi pour une certaine idée de la civilisation.
La plupart d’entre eux ignorent que Meier, émigré autrichien, ancien combattant de 1914, chef d’orchestre de cet étrange ballet, cache un lourd secret. Le barman du Ritz est juif.”
Le barman du Ritz, de Philippe Collin, aux éditions Albin Michel (416 pp., 21,90 €)
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