Seiko Prospex : 60 ans de plongée et une édition collector à ne pas manquer

Motorisé de mouvements à remontage automatique maison offrant 72 heures de réserve de marche, le trio rappelle que le géant japonais crée et produit depuis toujours ses propres calibres mécaniques. Le nom Seiko est malheureusement encore trop souvent associé aux seules montres à quartz. En 1969, la commercialisation de son Astron 35SQ fut à l’origine de la “crise du quartz”, qui allait secouer pour plusieurs années l’industrie horlogère. En 1986, Seiko lui lança le rameau d’olivier d’une autre avancée technologique : le système hybride Kinetic à quartz alimenté par les mouvements du poignet, à l’instar du remontage automatique !

Bleu abyssal. Adaptée aux exigences de fiabilité et de lisibilité des plongées en grande profondeur, la Prospex Marinemaster Professional peut résister à une pression de l’eau de 60 bars. Son boîtier en titane construit d’un seul tenant lui permet d’éviter l’ajout d’une volumineuse valve à hélium. Sous les ondes mystérieuses du cadran dégradé, inspiré des abysses et sublimé par un verre saphir incurvé, bat l’un des calibres automatiques les plus performants de Seiko : le BL 45, dont la masse oscillante affinée fournit 72 heures de réserve de marche. Édition limitée à 600 exemplaires, 5200 euros, disponible en juillet. ©Seiko

Les séries limitées Prospex 60th Anniversary Limited Edition reflètent aussi une volonté de demeurer fidèle aux traditions esthétiques du Pays du Soleil levant. Chaque cadran arbore un délicat motif d’ondes marines en relief, puisé dans l’œuvre de Hokusai (1860-1849), peintre et graveur mondialement célèbre pour ses estampes “ukiyo-e” centrées sur les paysages. Les artisans Seiko se sont appliqués à recréer les effets de profondeur et de perspective que l’on peut admirer dans son œuvre la plus connue, “La Grande Vague de Kanagawa”. La blancheur de l’écume et le bleu de Prusse, pigment favori du peintre japonais, investissent les cadrans des deux modèles, étanches jusqu’à 300 m : l’un de type trois aiguilles, le second complété d’une fonction GMT.

Conçue pour offrir une fiabilité maximale, la Prospex possédait déjà en 1965 et 1968 un calibre automatique, une lunette tournante et un protège-couronne iconique placé à 4 heures. Ces caractéristiques, établissant à l’époque de nouveaux standards, furent dûment testées et approuvées lors de plusieurs expéditions en Antarctique.

Haute sécurité sous-marine. Raffinée côté face, la plongeuse de l’extrême révèle au dos les secrets techniques de sa construction, empruntée à un modèle de 1975 : un joint d’étanchéité en L développé pour faire barrage aux molécules d’hélium lors des paliers de décompression, quatre vis rendant le boîtier totalement hermétique, et un bracelet dont les maillons arrondis offrent un ajustement flexible et confortable.
Haute sécurité sous-marine. Raffinée côté face, la plongeuse de l’extrême révèle au dos les secrets techniques de sa construction, empruntée à un modèle de 1975 : un joint d’étanchéité en L développé pour faire barrage aux molécules d’hélium lors des paliers de décompression, quatre vis rendant le boîtier totalement hermétique, et un bracelet dont les maillons arrondis offrent un ajustement flexible et confortable. ©Seiko

Aujourd’hui, Seiko soutient les programmes de conservation marine de l’Agence japonaise pour les géosciences et technologies marines (Jamstec) et se prépare à les équiper de la Prospex Marine Master Professional 60th Anniversary, une montre de plongée conçue pour résister à une pression de l’eau équivalant à 60 atm, soit 600 m. Construit d’une seule pièce, son boîtier renforcé d’un traitement de surface ultradur convient aux plongées en grande profondeur tout en se passant d’une valve à hélium : les ingénieurs Seiko ont en effet élaboré un véritable blindage empêchant la moindre intrusion de ce gaz, un problème fréquent dans les sas de décompression où doivent patienter les plongeurs de l’extrême.

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