Pour la N-VA, la SNCB pourrait être privatisée à 50 % : une proposition de loi a été déposée à la Chambre

La N-VA ne considère pas qu’il soit nécessaire que le gouvernement détienne 99% des actions de la SNCB. Pour les nationalistes flamands, 50% plus une part suffisent, ce qui signifie que le gouvernement conserve le dernier mot. Le parti soumet un projet de loi à cette fin, a rapporté Knack sur son site Internet mardi – le vingtième jour de la grève des cheminots.Comme bpost et Proximus, la SNCB doit, selon la N-VA, évoluer d’un “monopole traditionnel déficitaire” vers une “entreprise publique rentable dans un environnement concurrentiel”. Chez le gestionnaire d’infrastructure Infrabel, tout peut rester pareil pour le parti, car le réseau ferroviaire peut être considéré comme une “infrastructure critique”.Selon la N-VA, la SNCB a besoin d’une “gestion d’entreprise allégée” et d’un “cadre de gestion plus restreint”. Dans ce contexte, les intérêts syndicaux et politiques doivent être mis de côté au profit de l’intérêt général.La députée N-VA Dorien Cuylaerts souligne que l’argent de la vente à un éventuel partenaire privé ne servira pas à combler le déficit budgétaire ni à financer le futur Fonds de défense. “Il s’agit du bon fonctionnement de la SNCB”, souligne-t-elle.