Happy’s Kitchen Club, une grosse déception dans un cadre somptueux

L’endroit a fait l’objet d’une rénovation somptueuse. De grands panneaux de marbre translucide rétroéclairés donnent un aspect féerique à l’endroit. Le grand escalier est tout simplement magique. Les bars sont magnifiques. Et la très longue table déstructurée, derrière le bar, vaut à elle seule le détour, même si elle apparaît peu pratique pour le service. Dommage que le grand parking, plein de flaques traîtresses, à traverser dans le noir absolu, n’ait pas fait l’objet d’un minimum d’attention.

La carte proclame gaiement : “Good food is the foundation of happiness“. On y découvre une appétissante sélection de plats de brasserie classiques, ainsi que quelques viandes à l’os “à partager… ou pas”. Après 30 minutes d’attente, nous pouvons enfin passer commande et optons pour les tempura (sans s !) de crevettes Nobashi et mayonnaise au wasabi (15€), suivis d’un mi-cuit de thon aux mille graines (32€) et de solettes meunières, purée de pommes de terre (27€). Étonnamment, le garçon nous propose un Malbec argentin pour accompagner ces poissons ! Nous lui préférerons un Chinon (44€), plus neutre, agréable en bouche et assurément mieux assorti.

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Si les crevettes, un peu maigres, arrivent rapidement et sont avalées aussi vite, il nous faudra ensuite attendre une heure et 15 minutes, montre en main, pour recevoir nos poissons, et ce malgré plusieurs interpellations auprès du personnel. Grosse déception après cette longue attente : tant les solettes que le thon sont trop cuits. Il est déjà près de 22h30, trop tard pour remballer les plats. Affamés, nous dégustons sans plaisir.

Lorsque nous parlons de notre déconvenue à la personne apportant l’addition, elle se défend : “Non non, votre attente n’était assurément pas excessive !”. Les convives de la table à côté s’esclaffent (ah oui, les tables sont très petites et très très proches. On fait facilement connaissance, surtout quand on passe tant de temps à attendre.) Nous repartons fort déçus. Dommage pour les fondations du bonheur ! On ira les chercher ailleurs.